Morsure de chien


Référence: MC - ET/XVII/443 - 9/3/1712 - Désistement

9 mars 1712
Fut présent Claude Potel dit la pensée, soldat au Régiment des Gardes
françaises, Compagnie de Monsieur Houel, demeurant rue neuve et parc d'?
Lequel s'est ?? presentes desiste et désiste de l'action et procès criminel qu'il
estait en droit d'intenter contre Guillaume Amelot fils, boucher à Gentilly, Michel
Boisseau fils, jardinier aud. Gentilly, François Ricouard charon aud. lieu et
Louis Joinot garçon boucher au mesme lieu et Jean Charpentier cabaretier aud.
Gentilly pour raison des excès et voyes de fait qu'il prétend avoir été
exercé en sa personne par les dits susnommés et par le chien dud.
Joinot dont ledit Potel est resté blessé, consentant et accordant
ledit Potel que laditte action demeure nulle, esteinte et assoupie
comme non faitte et tout ainsy et de mesme que si ledit accident
n'estait point arrivé. Ce désistement fait moyennant la somme
de trente livres que le dit Claude Potel reconnait avoir receu de
Guillaume Amelot père dudit Amelot susnommé et de Pierre Boisseau
père dudit Michel Boisseau tant à la décharge de leurs dits enfants
que des autres susnommés et sauf leur recours contre les dits
François Ricouard , Louis Joinot et Jean Charpentier. De laquelle somme
de trente livres ledit Claude Potel s'est contenté et acquitté et
déchargé lesdits Guillaume Amelot et autres susnommés et de toutes
autres choses générallement quelconques sans aucune réserve
et se charge ledit Claude Potel de payer le chirurgien qui le
panse et le pansera jusqu'à parfaite guérison, promettant,
obligeant, renonçant, fait et passé à Paris en la demeure
dudit Claude Potel cy devant déclarée l'an mil sept cent
douze le neufieme mars avant midy, et a déclaré ne sçavoir
escrire ny signer de ce interpellé par lesdits notaires, ce
suivant et pour satisfaire à l'ordonnance
Valet Fromont