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Furent présentes Demoiselle Elizabeth Lefebure, fille majeure ---- et jouissante de ses biens et droits, dem.te à Paris en l'hostel Royal des Gobelins par. Saint Hipolitte d'une part, Et Dame Marie Magdelaine Lefebure sa soeur, épouze de Louis de Riencourt sieur de la croizette de luy pour ce présent autorizée demeurant rue Bout de Brie paroisse Saint Severin d'autre part lesquelles parties ont dit que dame Suzanne Butay veuve de Charles Lebrun Escuyer premier peintre du Roy aurait par son testament olographe du treizieme septembre mil six cent quatre vingt seize reconnu par acte passé par d.t Torinon & son confrère Notaires au Ch.let de Paris le vingt huit dud. mois donné et légué une bague d'un gros diament brillant garnie de cinq autres petits diaments et aurait prié damoiselle anne Virginie Damico veuve du sieur Jean Lefebure valet de chambre sap.office ord.re du Roy d'ordonn. qu'elle fût donnée aux damoidelles ses filles après sa mort lesquelles dam.lles ses filles sont lesd. dame et damoiselle comparant et voulant éviter les difficultés qui pourraient naître entre elles à l'occasion de lad. possession? que lad. D.lle Ve Lefebure a fait de lad. bague ou du moins de ce qui est provenu de la vente d'icelle en faveur de lad damoiselle Elizabeth Lefebure et cons-----
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l'union qui doit être entre si proches, sont volontairement communes et demeurées d'accord de ce qui ensuit, C'est à savoir que la ditte dam.lle Elizabeth Lefebure a par lesd. présentes fait donnation en demi-part? simple et irrévocable en la meilleure forme que donnation pour avoir lieu et que ----- à la Dame Marie Magdelaine Lefebure sa soeur, ce acceptant pour elle, ses hoirs et ayant cause du fond et propriété de deux cent livres de taxation par chacun an lev aux parties casuelles de Sa majesté par la Dam.lle veuve Lefebure des Douze mil livres provenant de la vente de la bague à prendre dans quatre vingt Mil livres à cause de trois deniers pour livre de taxation sur les pensions accordées par Sa maj.té attribués aux offices de garde du Trésor Royal comme il est expliqué en la quitt.ce de finance qui en q été délivrée par monsieur Mecetin trésorier des revenus casuels le dix décembre 1700 contrôlée au dos le onze février mil sept cent un signe Chandillac pour que la Dame Marie Magdelaine Lefebure, ses hoirs et ayant cause, jouir, faire et disposer des deux cents livres de taxation, et commence la jouissance du jour du deceds d'icelle D.lle Elizabeth Lefebure qui s'est expressément réservé en usufruit et jouissance des dites taxations sa vie durant
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